Eté record à Bandol

La saison estivale 2020 aura été exceptionnelle au sens propre, en raison bien sûr de la crise sanitaire en cours et de ses conséquences.

Une saison dans la capitainerie temporaire

Les conséquences de la crise sanitaire ont été de deux ordres : d’abord sur l’organisation interne puisque les travaux de la capitainerie ont pris un retard lié au confinement. La nouvelle capitainerie devait être livrée en juillet, et elle devrait l’être finalement en fin d’année. Cela a forcé les équipes du port à passer l’été dans la capitainerie temporaire en algécos, moins adaptée et moins confortable.

Comme toute entreprise, nous avons également dû adapter notre manière de travailler pour faire face au Covid, avec notamment un dispositif de distanciation concernant l’accueil.

Fréquentation record pour la saison 2020

L’autre conséquence a été d’anticiper l’activité de cet été : aucun port n’était en mesure de prévoir si l’activité de plaisance allait être réduite ou au contraire augmenter en raison des difficultés à voyager à l’international. Notre optique a été de dimensionner l’équipe avec le même nombre de saisonniers que les 2 dernières années.

Ce choix s’est avéré être le bon puisque nous avons connu un été 2020 avec une forte fréquentation :

 

Cette fréquentation s’explique de différentes manières :

  • La crise sanitaire a évidemment eu un impact avec une clientèle française qui a passé ses vacances en France et a voulu faire de la plaisance.
  • La forte fréquentation qu’a connu la ville de manière générale cet été.
  • Une meilleure gestion du plan d’eau et des places libres qui nous permet de mieux remplir le port.
  • Un accueil de qualité des plaisanciers en escale au port de Bandol, avec accompagnement jusqu’à leur poste et aide à l’amarrage, ce qui n’est pas le cas partout.

Les chiffres de la station carburant sont également en nette hausse cet été, grâce à une station qui a fonctionné sans souci durant l’été (hormis une rupture de carburant un dimanche d’août lié à un fournisseur qui a « oublié » de nous livrer). Ces bons chiffres vont permettre de compenser les mois de mars, avril, mai et juin qui ont été évidemment en baisse sensible du fait du confinement et de l’interdiction de la plaisance.

Enfin, pour l’aire de carénage, la crise sanitaire a conduit à l’arrêt complet de l’activité dès le 17 mars. La reprise de l’activité le 20 avril pour les professionnels du nautisme aura permis de sauver la fin de la haute saison d’activité avec notamment des mois de juin et juillet en fort rattrapage du retard pris au printemps. Un rattrapage qui ne compensera toutefois pas complètement les pertes, mais les limitera.